Censure coordonnée. Les géants d’internet ont lancé lundi 6 août une offensive contre le complotiste américain Alex Jones, désormais privé d’accès à Facebook, YouTube, Apple et Spotify
Ces mesures interviennent après des mois de plaintes et de critiques visant YouTube, Facebook et Twitter, accusés de ne pas censurer assez pour combattre la « désinformation » et les « discours incitant à la haine ».
Alex Jones et Infowars étaient en revanche encore actifs sur Twitter, la plateforme expliquant qu’ils n’allaient pas à l’encontre des règles d’utilisation du service.
« Cette purge était une action coordonnée et n’avait rien à voir avec l’application des règles sur les propos haineux », a-t-il déclaré dans son émission de lundi.
Plusieurs sites ultra-conservateurs ont affiché leur soutien à Alex Jones, reprenant sa thèse d’un complot de la « Big Tech », appellation qui réunit les champions de la nouvelle économie. « Les géants de la tech se sont entendus contre les conservateurs », a titré le site Gateway Pundit. « Qui tire les ficelles en coulisse? », s’est interrogé Jim Hoft, le fondateur de cette plateforme proche de l’extrême droite.
« CNN et les démocrates poussent les ‘Big Tech’ à censurer ceux qui les critiquent », a écrit, sur le site Breitbart, le journaliste Allum Bokhari pour qui la séquence de lundi « montre à quel point la concentration du pouvoir est passé du gouvernement aux ‘Big Tech' ».
Source : huffingtonpost.fr