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Hanouna condamné pour homophobie : quand l’intégrisme moraliste renie le business

Franchement, trouvez-vous cet extrait vidéo à l’humour gras, choquant ? Mis à part le non-respect de la vie privée dû au live quand on entend le nom d’un des hommes ?

Décidément, les homosexuels de gauche et leurs fidèles langues hétérofiottes veulent détenir le monopole de la subversion grivoise, entre blagues, accusations d’homosexualité contre des hétérosexuels et coming-out forcés pour les homosexuels de droite… mais à l’image de leurs alliés musulmans, ils ne supportent pas la moindre raillerie de leur religion chérie.

Qui a donc osé se moquer ainsi de la sodomie ? C’est un sujet sérieux qui ne doit souffrir aucune plaisanterie ! En 4 minutes, cet odieux présentateur ruine des années de lobbyisme gay faisant croire à des générations d’adolescents que les homosexuels ne s’enculent pas, ne sont pas grivois, cherchent tous du sérieux et veulent tous adopter des enfants et faire une grande carrière dans le tertiaire. Un cliché des militants de l’adoption gay ruiné par la réalité, quelle horreur.

Les blagues démystifiant les homosexuels sont homophobes et l’homophobie tue ! Enfin, surtout dans les pays musulmans où on ne s’en moque pas, puisqu’elle n’existe pas chez eux, disent-ils. Décapitations dans le pays de merde qu’est l’Arabie Saoudite, pendaisons dans le pays de merde qu’est l’Iran, camps d’extermination d’homosexuels dans le pays de merde qu’est la Tchétchénie. Dans ces 3 pays musulmans, je doute qu’on puisse plaisanter avec l’homosexualité. Et c’est là-bas que l’homophobie tue, c’est curieux non ?

Ne pas rire des homosexuels, c’est contribuer à trouver que l’homosexualité est quelque-chose de grave. Impossible de banaliser quelque-chose en refusant d’en rire. C’est ce que le clergé des justiciers sociaux ne comprend pas, étant lui-même dénué de tout sens de l’humour — ce qui explique par ailleurs le taux de suicide surélevé des « oppressés », contrairement à leurs explications vindicatives.

Si les homosexuels ne réagissent pas massivement pour dire qu’ils s’en foutent de cette blague, c’est qu’ils auront consenti à ce qu’on les traite comme des crétins handicapés sans humour.

Qu’on aime ou non le marchand de divertissement Hanouna, qui est certes une grosse enflure, on doit reconnaître que s’il a fait ce show, c’est parce que ça fait rire une majorité de gens. En effet, un marchand cherche juste la rentabilité, tout en sachant bien que c’était un terrain miné. Il peut avoir prévu l’effet bad buzz, mais il n’avait pas besoin d’un réel bad buzz pour faire des records d’audience. Si jamais ce bad buzz ne lui donnait pas une image sympathique, il ne l’aurait pas initié.

 

Ce clown a fait des canulars considérés homophobes, ça y est il devient l’ennemi public numéro 1, les journalistes déterrent des affaires qui jusque là ne semblaient pas les déranger.

 

C’est un très bel exemple de combien, contrairement à ce que prétendent les réacs spiritualistes, cette société est tout sauf amorale et marchande. Si elle était juste amorale et marchande, on foutrait la paix à Hanouna, et il pourrait faire bien pire que ce genre de blagounettes.

Non, la réelle horreur de ce système, c’est qu’il ne s’agit absolument pas d’un système consumériste où l’argent serait roi et « homo festivus » succéderait à homo sapiens sapiens. Si c’était ça, il y aurait des avantages, et pas juste des inconvénients, ainsi qu’une grande liberté.

La réelle horreur de ce système, c’est qu’il n’y a probablement jamais eu dans l’Histoire une société aussi moraliste et puritaine que la nôtre. Nous vivons sous un totalitarisme moral dont les médias sont le clergé, et où de petits regroupements insignifiants de ratés de la société jouissent d’un pouvoir ahurissant quand il s’agit de faire ou défaire les réputations, ou même traîner des gens devant les tribunaux par une simple déclaration sur les réseaux sociaux et 3 coups de fil. Nous vivons sous une théocratie n’adorant rien d’autre que le Dieu de la Justice Sociale en l’honneur duquel nous sommes sommés de faire régner la Sainte Loi du Plus Faible. Une religion sans prêtres où chacun s’improvise curé, prêche un catéchisme niais sur tous les toits et dénonce avec zèle les moindres écarts de son voisin.

Même les plaisirs les plus simples et innocents de la vie sont balayés par la volonté du Dieu des Minorités Oppressées, la traque ne s’arrêtera pas et l’épuration est permanente.

Le plus effrayant, c’est que même parmi ce qui se prétend être « la droite », nos influenceurs ne sont même plus inspirés par la liberté d’expression, mais de plus en plus par les signalements de vertu : « regardez comme je suis moral, je ne suis pas raciste car je dis que tels musulmans sont gentils, Vive la Palestine / Syrie / l’Iran / remplacer par un nom de pays de merde au choix« .

Nos influenceurs ne sont même plus inspirés par l’amour inconditionnel de la patrie, mais par les buzz de féministes intersectionnelles dont ils prétendent se moquer : le cas le plus récent est celui d’une ministre accusée de « grossophobie » parce qu’elle a écrit un stupide livre parlant de sexualité avec humour avec des clichés sur les grosses.

Quand même la prétendue extrême-droite se choque davantage de la grossophobie d’une Marlène Schiappa, que de la ministre des Armées qui dit ne même pas se sentir française, on doit se réveiller et comprendre que nous vivons dans une société moraliste, et que plus vous ferez des signalements de vertu et des démonstrations de vos valeurs morales, plus vous nous enterrerez.

Avec sa face de mérou tunisien et ses blagues dégoulinantes d’huile d’olive, Hanouna est malgré lui, en tant que simple con cherchant à faire son business, un plus grand combattant de la liberté que tous nos directeurs d’opinion moralistes et donneurs de leçon.

C’est une guerre de la Morale contre la Liberté, et absolument pas d’une simple marchandisation de l’humain. Continuez à vous indigner pour de la justice sociale, à vous battre contre le moulin du transhumanisme, à prétendre qu’il faut plus de morale et d’humanisme… et vos enfants n’auront plus le droit d’esquisser un sourire sans devenir des parias.

« Parce qu’il n’y a pas plus oppressant que des gens qui rient alors que d’autres en sont incapables. »

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