Un groupe de parlementaires britanniques a exigé que «l’islamophobie» soit officiellement qualifiée de forme de racisme au Royaume-Uni.
On ignore toutefois quelle «race» on opprime en critiquant cette idéologie. Le nouveau rapport parlementaire affirme que le pays est profondément injuste envers les musulmans et reproche à l’islamophobie « dominante » de divisions, de crimes de haine et même d’attaques terroristes.
Les critiques du rapport ont déclaré qu’il restreindrait la liberté d’expression, mais le rapport a rejeté ces affirmations et demandé une définition officielle de «l’islamophobie».
Le rapport a donné des exemples de ce qu’il considère comme du terrorisme. Par exemple, affirmer qu’il s’agit du terrorisme de soutenir une Palestine indépendante ou qualifier Mahomet de pédophile, ainsi que «des affirmations selon lesquelles des musulmans répandraient l’islam par l’épée ou soumettraient des groupes minoritaires sous leur domination».
Les contributeurs au document proviennent du All-Party Parliamentary Group (APPG) sur les musulmans britanniques, dirigé par la députée anti-Brexit Anna Soubry, ainsi que du Conseil musulman de Grande-Bretagne, qui entretient des liens avec les Frères musulmans pro-califats. a été critiqué pour s’être associé à des groupes réclamant l’assassinat d’apostats.
Un porte-parole de l’UKIP a reproché au groupe parlementaire de s’appuyer sur des preuves émanant de groupes liés à l’islamisme et à l’extrémisme et d’avoir « établi des règles et des définitions susceptibles de restreindre les libertés durement acquises au cours des siècles de l’histoire britannique ».
Le document affirme également que les musulmans sont largement opprimés au Royaume-Uni et reproche à la société britannique que ceux-ci n’aient pas le même succès économique que d’autres groupes.
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