La directrice Astrid-Sabine Busse (61 ans) d’une école de Berlin sonne l’alarme en disant : « Nous sommes arabisés ! »
Parmi les 103 élèves de première année qui ont fréquenté son école dans la banlieue de Neukölln à Berlin, une seule parle allemand à la maison. C’est le résultat du départ des Allemands de la classe ouvrière de la région, du regroupement familial des migrants et des mesures fiscales.
«Nous sommes ici au front», déclare le directeur Busse: «À cause d’une troisième génération de migrants qui importe ses épouses de leur ancien pays d’origine. Un autre parent qui ne parle pas allemand », dit-elle.
Selon Busse, de nombreux enfants manquent de besoins de base et d’aptitudes sociales : « Beaucoup d’enfants n’ont pas leur propre lit, encore moins un endroit où faire leurs devoirs. Les grands frères et sœurs jouent sur l’ordinateur, regardent la télévision. Il faut un peu de repos pour l’enfant pour assimiler ce qu’ils ont appris. Il n’y a pas de structure quotidienne. Même les repas ont été interrompus. »
Selon les observations du directeur, les problèmes vont loin. Selon Busse, beaucoup d’enfants ne sont pas éduqués du tout.
Source : VoE
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