Les enfants désespérés recourent à la « prostitution de survie » afin d’avoir l’abri et l’argent pour s’échapper
« Je me suis dis ‘regarde-toi, tu es venu en Europe, quel était ton but ?’ Je ne fais pas ça parce que j’aime ça, mais parce que je n’ai pas d’argent, je n’ai pas le choix »
Ce sont les mots d’un des nombreux enfants réfugiés contraints de vendre des services sexuels pour survivre en Grèce, où une fillette de quatre ans compte parmi les violées dans des camps censés les protéger.
Une étude de l’Université Harvard met en garde contre une « épidémie croissante » d’exploitation sexuelle et d’agressions sexuelles dans le pays, qui abrite 62 000 demandeurs d’asile bloqués par l’accord UE-Turquie et les fermetures de frontières à travers l’Europe.
« Nous avons eu le cas d’une fille de quatre ans qui a été violée », a déclaré un psychologue du camp à Athènes à des chercheurs. « La mère a fait tout ce qu’elle a pu pour le signaler. »
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