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Conférence de Marrakech : le Saint-Siège soutient le Pacte mondial sur les migrations

Le Saint-Siège participait à la Conférence intergouvernementale pour les migrations qui se tient à Marrakech jusqu’à ce mardi. Son représentant, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, est intervenu à deux reprises le 10 décembre, partageant plusieurs recommandations à propos des flux migratoires.

Plus de 150 pays ont finalement adopté lundi le Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Une adoption qui «intervient à un moment critique de l’histoire», a fait remarquer le cardinal Pietro Parolin au cours de sa première intervention, lors du débat général de la Conférence. «Plus que jamais auparavant des personnes sont en déplacement», a-t-il ensuite relevé, avant d’expliquer que les flux migratoires entrainent «des défis significatifs pour les pays d’origine, de transit et de destination».

Une responsabilité partagée

Le cardinal-Secrétaire d’État a montré les prometteuses améliorations de la gouvernance des migrations offertes par ce Pacte Mondial, si bien sûr le contenu en est respecté. Rendre les migrations plus sûres, ordonnées et régulières est en tous cas une «chose à laquelle aucun État ne peut parvenir tout seul», a-t-il affirmé.

Le cardinal Parolin a également rappelé l’engagement du Saint-Père vis-à-vis des migrants, citant quatre verbes-clés résumant l’opinion du Pape : «accueillir, protéger, promouvoir et intégrer». Le Saint-Père soutient une réponse «raisonnable» face aux migrations. Une prudence qui se manifeste d’abord dans l’intégration, vue par le Saint-Siège comme «un processus à deux faces où les migrants devraient respecter les lois locales, la cultures et les coutumes du pays qui les reçoivent, tandis que les pays hôtes devraient respecter les traditions et les cultures des migrants».

Le Pape François, a déclaré le Secrétaire d’État du Saint-Siège, met aussi en avant «le droit prioritaire à vivre dans la dignité et la sécurité dans le pays d’origine».  D’où cet appel «aux gouvernements et à la communauté internationale toute entière» à trouver «des solutions durables aux conflits et au sous-développement», pour que la migration soit «un choix et non un acte de désespoir».

Le cardinal Parolin a enfin insisté sur le fait que «les énormes défis que pose la migration sont mieux traités par des processus multilatéraux que par des politiques isolationnistes». (…)

«Comme les migrations, et même les migrations de masse, vont très probablement continuer dans les années à venir», a conclu le cardinal Parolin, il est nécessaire «d’élargir les canaux d’émigration sûrs et réguliers par des politiques responsables et généreuses, inspirées par la solidarité et la co-responsabilité».

Source : vaticannews.va

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