Selon les services de renseignements, une centaine de détenus condamnés dans des dossiers terroristes bénéficient d’une libération anticipée. L’Intérieur conteste.
« Chaque semaine, ils sortent par 3 ou 4. » Au total, la libération de 130 détenus condamnés dans des dossiers terroristes est programmée à quelques mois ou quelques semaines de la fin de leur peine, selon plusieurs sources au sein des services de renseignements. Un chiffre contesté par le ministère de l’Intérieur : « Les condamnés pour des faits de terrorisme stricto sensu sont hors champ des mesures de libération en relation avec le contexte sanitaire lié au coronavirus. Il ne faut pas confondre terroristes et détenus radicalisés. Certes, il peut exister des détenus condamnés et libérés avant la fin de leur peine dans des procédures antiterroristes, mais il s’agit en général de personnes agissant en périphérie de ces dossiers, elles n’ont pas directement de sang sur les mains. »
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