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De la céramique à la place des os, capteur anti-AVC : 3 innovations médicales françaises au salon Vivatech

Les biotechs françaises s’exposent au salon Vivatech, qui se tient jusqu’à samedi 26 mai, Porte de Versailles à Paris. L’occasion de découvrir les dernières nouveautés du secteur.

De la céramique à la place des os

Elle est poreuse, résistante et se modèle sous n’importe quelle forme. L’entreprise Iceram, basée à Limoges, a fait de la céramique d’alumine son matériau phare. Rien à voir avec vos tasses, vases ou autres carrelages. Ici, la céramique remplace les os et en particulier les sternums. « Nous en avons déjà implanté 13 patients, tous en bonne santé. En outre, 6 000 petites pièces sont venues remplacer des os manquants, comme le genou ou la cheville », explique le docteur Eric Denes, le directeur scientifique d’Iceram. Autre avantage du matériau comparé au titane ou ciment, il présente un risque d’infection beaucoup moins élevé.

Maximiser les chances du patient face à un AVC

Il faut une loupe pour pouvoir observer ce tout petit capteur au bout d’une sonde. Aussi petit soit-il, ce capteur joue un rôle majeur dans le traitement des AVC. « Pour retirer le caillot qui bouche une veine dans le cerveau, le chirurgien doit parfois s’y reprendre à plusieurs fois et tester différents méthodes », explique Nathalie Bufi, directrice d’exploitation chez Sensome. « Notre capteur peut définir la nature du caillot à l’aide d’un courant électrique et d’algorithmes d’apprentissage. » De précieuses minutes économisées. Le passage peut être libéré en dix ou quinze minutes, quand l’opération peut parfois prendre une heure.

Chaque cellule passée au crible

Cellvizio révèle les moindres secrets de tout ce qu’elle touche. Cet outil, mis au point par Mauna Kea Technologies, permet de voir en détail les plus petits tissus à l’intérieur de notre corps. Pas plus grande qu’une tête d’aiguille, la fibre optique dotée d’un laser s’utilise majoritairement en gastro-entérologie et retransmet directement ce qu’elle voit sur un écran. Un gain de temps considérable comparé aux biopsies classiques, dont le diagnostic s’établit en une ou deux semaines. « On peut par exemple entrer dans un kyste pour le ponctionner er savoir immédiatement s’il est dangereux et doit être retiré », explique Matthieu Cazaux, de Mauna Kea Technologies. Une innovation si précise qu’elle a permis à David Carr-Locke et Petros Benias de découvrir notre potentiel « 80eorgane », l’intersitium.

 

Via Usine nouvelle

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