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🇺🇸 La GPA au service de la lignĂ©e : des parents autorisĂ©s Ă  utiliser le sperme de leur fils unique dĂ©cĂ©dĂ©

Les parents d’un jeune Américain décédé dans un accident de ski ont réclamé et obtenu de recueillir son sperme en vue de lui donner une descendance, pour perpétuer la lignée.

Aux États-Unis, Monica et Yongmin Zhu, deux parents endeuillés, ont fait une requête peu commune auprès d’un tribunal. Après le décès de leur fils Peter, ils ont demandé à obtenir ses gamètes, dans l’espoir d’élever un jour ses enfants, lui qui en désirait cinq. Cadet de l’Académie militaire des États-Unis, le jeune homme de 21 ans a été déclaré en état de mort cérébrale le 23 février dernier après un accident de ski ayant fracturé sa colonne vertébrale.

“Nous voulons à tout prix avoir un petit morceau de Peter qui pourrait continuer à vivre et continuer à répandre la joie et le bonheur que Peter a apporté à nos vies”, ont expliqué les parents lors de la procédure judiciaire. Ces derniers ont expliqué à la cour que Peter était le seul garçon de la famille Zhu, et que par conséquent, s’il n’avait pas d’enfants, il serait impossible de “perpétuer la lignée”, car le nom de famille disparaîtrait. Car le choix du nom de famille (maternel ou paternel) n’est pas possible dans tous les États américains.
Après plusieurs aller-retours judiciaires, le juge de la cour suprême, John Colango, a fini par accordé aux parents de Peter Zhu le droit d’essayer de mettre au monde sa descendance via une mère porteuse. Autrement dit une gestation pour autrui, avec un ovule fécondé par un spermatozoïde du défunt jeune homme. Rare, cette décision n’est cependant pas une première, puisqu’en 2009, la mère d’un jeune homme texan décédé dans une bagarre avait obtenu la même autorisation.
Reste que ce genre d’histoire est peu commune, car ce sont généralement les conjoints survivants qui demandent l’obtention des gamètes du défunt, souvent parce qu’une procédure de PMA (procréation médicalement assistée) avait déjà été lancée avant le décès.
Source : Business Insider via santemagazine.fr

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