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Le Pape compare la renaissance identitaire blanche à la montée du nazisme

Dans les colonnes d’un quotidien espagnol paru ce dimanche, François a rappelé les heures les plus sombres de l’histoire européenne, mettant en garde contre la recherche d’un éventuel “sauveur”.
Des mots forts, à l’heure des bouleversements politiques. Après l’élection de Donald Trump et la montée des populismes en Europe, le pape François a mis en garde les peuples du Vieux Continent, ce dimanche, les exhortant à la prudence.

“Hitler n’a pas volé le pouvoir…”

“Pour moi l’exemple type du populisme au sens européen du mot c’est l’année 1933 en Allemagne”, a estimé le Saint-Père dans une interview à El Pais, précisant le contexte politique de l’époque : après la crise, “l’Allemagne (…) cherche un leader, quelqu’un qui lui rende son identité et il y a un petit gars, qui se nomme Adolf Hitler et qui dit ‘moi je peux, moi je peux’”.

“Hitler n’a pas volé le pouvoir, son peuple a voté pour lui puis il a détruit son peuple. C’est le risque”, a mis en garde François. Selon lui, les gens se disent “cherchons un sauveur qui nous rende notre identité et protégeons-nous avec des murs, avec des barbelés, avec n’importe quoi pour que les autres ne puissent nous enlever notre identité”. “Et ça, c’est très grave”, a encore ajouté Jorge Bergoglio en appelant au dialogue.

“Il faut rester dans le concret”

Si la portée de cette alerte semblait directement faire écho à l’investiture de Donald Trump, vendredi 20 janvier, le chef de l’Église catholique a tout de même appelé à donner du temps au nouveau président américain. “On verra. On verra ce qu’il fait et après on évaluera. Il faut rester dans le concret”, a-t-il estimé.

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