Elles étaient cousines. Elles avaient 20 et 21 ans. L’une égorgée, l’autre éventrée, à la gare de Marseille par un tunisien clandestin multirécidiviste connu sous 8 identités différentes.
Si il fallait un symbole que le #VivreEnsemble mène inévitablement au #MourirEnsemble.
Mauranne, la plus jeune, était originaire d’Eguilles, selon La Provence. Elle allait entamer sa troisième année de médecine à Marseille, sur le campus de la Timone. Elève «brillante», selon le président de l’université Yvon Berland, elle avait réussi le concours de première année du premier coup, et obtenu une moyenne de 15 sur 20 en deuxième année.
Laura, originaire de Rillieux-la-Pape, dans la banlieue de Lyon, était quant à elle élève infirmière. Elle était venue chez sa cousine passer le week-end, pour fêter son anniversaire. Les deux jeunes femmes attendaient le train retour de Laura ce dimanche après-midi, sur un banc.
Selon des témoins, après le meurtre de la première, la seconde aurait été tétanisée, laissant le temps au musulman de l’égorger.