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Portrait : Theo Francken, le Flamand anti-migrants

Theo J.E. Francken, né le 7 février 1978 à Lubbeek en Belgique, est un homme politique belge membre du parti nationaliste flamand N-VA, secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations et responsable de la Simplification administrative dans le gouvernement Michel depuis le 11 octobre 2014. Il est connu pour ses positions tranchées en matière d’immigration.

Carrière politique

Il est, dès 2001, assistant de recherche pour la N-VA au Parlement flamand.
Chef de la section locale de la N-VA à Lubbeek, il se présente aux élections communales de 2006, mais n’obtient qu’un résultat décevant.
De 2009 à 2010, il est directeur adjoint au cabinet du vice-ministre-président du gouvernement flamand, Geert Bourgeois.
En 2010, chef de la N-VA dans la circonscription de Louvain, se présentant sur les questions d’asile, de la migration et d’intégration, il obtient 13 164 voix de préférence, et devient député fédéral le 6 juillet 2010.
En 2012, son parti remporte les élections communales à Lubbeek et il devient bourgmestre.
Le 11 octobre 2014, il est nommé Secrétaire d’État à l’Asile, à la Migration et à la Simplification administrative dans le gouvernement Michel.
Le 21 mars 2017, Theo Franken échange des tweets acerbes contre l’association Médecins sans Frontières qu’il accuse de contribuer à la traite des êtres humains et d’encourager l’immigration illégale.
Dans ses tweets, le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration reproche à MSF ses actions de sauvetage : « Par vos actions de sauvetage juste devant les côtes, vous créez un effet d’aspiration et donc plus de morts », ajoutant « Ils font de la traite d’êtres humains. Cela n’a plus rien à voir avec les réfugiés. Migration illégale ».
Stupéfaite, l’ONG s’adresse au Premier ministre Charles Michel, qui rappelle son secrétaire d’État à l’ordre et l’invite à rencontrer MSF. Theo Francken rencontre des membres de l’ONG et admet avoir été trop loin, mais sans pour autant s’excuser. Il exprime son respect pour le travail humanitaire effectué par MSF, mais il continue de dire que les opérations de sauvetage créent un effet d’aspiration qui mène à plus de noyades.
Le 4 octobre 2017, le parti nationaliste flamand N-VA, auquel appartient Theo Francken, manifeste sa sympathie envers les indépendantistes catalans en déployant un drapeau catalan dans les couloirs du parlement fédéral belge et un autre dans l’hémicycle du Parlement européen.
Quelques semaines plus tard, le 29 octobre, Theo Francken déclare que le président catalan Carles Puigdemont destitué après la déclaration d’indépendance de la Catalogne pourrait faire une demande d’asile en Belgique et s’interroge sur le fait qu’il puisse « être assuré d’un procès équitable en Espagne ». Cette déclaration est qualifié d’« inacceptable » par Madrid et force le Premier ministre Charles Michel à appeler son secrétaire d’Etat à ne pas « jeter d’huile sur le feu ».

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