Culture

Retour à la spiritualité européenne : le paganisme

Racines païennes. « Le Paganisme est une Vue du monde basée sur un sens du sacré, qui rejette le fatalisme. Il est fondé sur le sens de l’honneur et de la responsabilité de l’Homme, face aux évènements de la vie ».
Gilbert Sincyr vient de publier un livre intitulé  Le Paganisme. Recours spirituel et identitaire de l’Europe aux éditions Dualpha qui le présente ainsi :
De Stonehenge au Parthénon en passant par Lascaux. D’Odinn à Homère et Athéna, l’auteur nous explique ce qui est spécifique du Paganisme européen, comparé aux valeurs bibliques du Judéo-christianisme. Plus généralement, il oppose l’esprit du paganisme européen à celui du monothéisme moyen-oriental. Gilbert Sincyr nous invite à retrouver nos valeurs ancestrales, non pas par un retour formel aux Dieux de la mythologie, forme d’expression spirituelle d’une époque passée, mais comme recours à l’esprit qui les a fait naître, et qui nous identifie en tant qu’européens. Non, définitivement, selon lui, les Européens ne sont pas spirituellement des sémites. Ils n’ont pas les mêmes valeurs.
Gilbert Sincyr (1936-2014), ingénieur et historien, a servi de 1958 à 1961 en Algérie dans le commando de chasse Maurice, sous les ordres du colonel Bigeard (1 citation), puis dans le Renseignement militaire. Aux côtés du général Salan, il fit parti de ceux qui refusèrent l’abandon de leurs camarades Harkis. Écologiste convaincu, dès 1977 il rejoignait le Groupe Paul-Émile Victor et la Fondation Cousteau. Il fut vice-président du Front national, secrétaire général du GRECE et Président européen de la Fédération des Activités Culturelles Européennes
Interview de Fabrice Dutilleul par Breizh Info :
Votre livre Le Paganisme. Recours spirituel et identitaire de l’Europe est un succès. Pourtant ce thème peut paraître quelque peu « décalé » à notre époque.
Gilbert Sincyr : Bien au contraire : si les églises se vident, ce n’est pas parce que l’homme a perdu le sens du sacré, c’est parce que l’Européen se sent mal à l’aise vis-à-vis d’une religion qui ne répond pas à sa sensibilité. L’Européen est un être qui aspire à la liberté et à la responsabilité. Or, lui répéter que son destin dépend du bon vouloir d’un Dieu étranger, que dès sa naissance il est marqué par le péché, et qu’il devra passer sa vie à demander le pardon de ses soi-disant fautes, n’est pas ce que l’on peut appeler être un adulte maître de son destin. Plus les populations sont évoluées, plus on constate leur rejet de l’approche monothéiste avec un Dieu responsable de tout ce qui est bon, mais jamais du mal ou de la souffrance, et devant qui il convient de se prosterner. Maintenant que l’Église n’a plus son pouvoir dominateur sur le peuple, on constate une évolution vers une aspiration à la liberté de l’esprit. C’est un chemin à rebours de la condamnation évangélique, originelle et perpétuelle.

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