Une vidéo de ces interpellations menées dans cette ville des Yvelines a été très largement relayée et commentée sur les réseaux sociaux.
À genoux, mains sur la tête ou dans le dos, des dizaines de jeunes entourés par les policiers armés. Ces images, très largement partagées et commentées sur les réseaux sociaux, ont été tournées ce jeudi à Mantes-la-Jolie. Dans cette ville des Yvelines, 153 personnes, dont le plus jeune a 12 ans, ont été interpellées pour « participation à un attroupement armé » après de nouveaux incidents à proximité du lycée Saint-Exupéry.
« Des instructions ont effectivement été données pour procéder à des interpellations. J’ai décidé de faire procéder à ces arrestations pour montrer la détermination des services de l’Etat », a déclaré au Parisien le préfet des Yvelines, évoquant des « violences inadmissibles ». Selon une source policière, 37 des personnes interpellées, la plupart encagoulées, à Mantes-la-Jolie portaient des bâtons, des battes de base-ball ou des conteneurs de gaz lacrymogène. « L’interpellation d’un nombre aussi important d’individus a nécessité de prendre des mesures de sécurité complémentaires », ajoute cette même source.
« Voilà une classe qui se tient sage ! »
L’une des vidéos de la scène, filmée dans le jardin d’un pavillon juste à côté de l’Agora, la maison des associations située en face du lycée Saint-Exupéry, a particulièrement fait réagir. « Voilà une classe qui se tient sage ! », peut-on entendre, un commentaire qui pourrait être celui d’un membre des forces de l’ordre.
« Il faut dire les choses posément mais fermement : ce qui s’est passé avec les lycéens de Mantes-la-Jolie […] est simplement intolérable », s’est indigné l’ancienne ministre écolo Cécile Duflot. « On attend la réaction de Christophe Castaner pour prendre aussi des mesures face à cette violence inacceptable et humiliante », a tweeté Éric Coquerel, le député LFI de Seine-Saint-Denis. « Mais vous êtes fous ? On ne traite pas des mômes ainsi !…. s’est émue la fondation abbé Pierre. Calmons-nous, ce pays ne peut pas sombrer vers davantage de violences encore. »
L’association des parents d’élèves FCPE a également réagi sur twitter : « Comment une République qui met sa jeunesse à genoux peut-elle lui demander de faire preuve de responsabilité ? », interroge-t-elle.
Lire la suite sur Le Parisien
Pourquoi mes parents m’ont retirĂ© de ce collège ? En 4ème, deux mecs issus de la « diversité » ont agressĂ© sexuellement une amie. Le directeur, pour ne pas faire d’amalgame, les a changĂ© de classe en les faisant basculer dans la mienne sans prĂ©venir aucun parent, incognito… 👌🏼
— Léa ن 🇫🇷 (@LeaFrct) 7 décembre 2018